mardi 7 septembre 2010

Pas de nouvelles de Sarkozy


Sarkozy… Ce nom me dit quelque chose. Peut-être une marque de lessive, ou de shampoing antipelliculaire… Etonnant comme la mémoire vous joue des tours après seulement deux petits mois de sevrage télévisuel. Depuis notre départ, pas le plus petit embryon d’infos, pas une miette d’actualités, un désert d’images et de communiqués, et l’idée d’aller pêcher des bribes de nouvelles sur internet ne nous a même pas effleurée : pas de nouvelles, bonnes nouvelles.  On dit que le voyage est une façon de s’ouvrir au monde : plutôt une  volonté délibérée de s’en préserver…


Alors, dans ce monde merveilleux où les journées sont rythmées par les quatre fondamentaux (petit-déjeuner, déjeuner, goûter, diner), nous évoluons dans une espèce de bulle ouatée, rencontrons d’autres illuminés, bercés par la même utopie d’une vie sans contrainte, dominés par les mêmes intérêts primordiaux de direction du vent et de température de l’eau, animés par la même quête du prochain bulletin météo et confrontés au choix crucial de la prochaine destination : Lanzarote ou Tenerife ?



En attendant, juste après Christophe Colomb qui a foulé le sol de ce port  « béni » de Porto Santo, chacun marque pour la postérité et avec une échelle de 1 à 100 sur l’échelle de la modestie, son empreinte sur le quai bétonné, signature toujours révélatrice de la personnalité de son auteur (et de la qualité de la peinture qu’il a utilisée…).







c'est le ponton qui bouge...

(Nous tenons ici à remercier chaleureusement notre ami Claude, pour sa très large contribution à notre entrée dans la postérité) 

le seul dessin qui flotte avec la marée...

(Parenthèse pour ceux qui voudrait un peu se cultiver dans la vie)

Porto Santo est la plus petite île habitée de l’archipel de Madère, de 11 kilomètres de long sur 6 kilomètres de large, découverte en 1418 par des navigateurs portugais, en route pour l’Afrique. Pour se protéger d’une tempête, ils s’abritèrent sous le vent d’une île alors inconnue : c’est l’origine du nom port « béni » ou port « saint » de l’île, rapidement colonisée par les Portugais. Christophe Colomb, un siècle plus tard, épousa la fille du gouverneur de Porto Santo et y séjourna quelques temps ; la maison où il a vécu est aujourd’hui un musée.



 Bordée sur toute sa longueur par une plage de sable fin dont la composition est reconnue pour ses vertus thérapeutiques, Porto Santo est la destination privilégiée des habitants de Madère, peu éloignée, mais dont le climat et les falaises abruptes n’offrent pas les mêmes attraits. L’île est pourvue depuis 1960 d’un aéroport international, qui assure des liaisons régulières avec le Portugal. (fin de l’intermède culturel) 


l'un des cinq îlots qui entourent Porto Santo
A bientôt...


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