Il était une fois ...
« Mais qu’est ce que je fais là sérieusement ?!! ». Moi, je ne sais pas pourquoi, cette question, sur le bateau, je me la suis jamais posée sauf quand il n’y a plus de chocolat.
Pourtant, je dois l’avouer, il m’arrive souvent de stresser pour des choses qui n’en valent pas la peine : quand la signalisation d’un bateau disparait sur l’AIS (c’est ce qui permet de situer les gros bateaux par rapport au nôtre), quand je trouve mes parents endormis alors qu’ils devraient faire leur quart de veille, quand on croise un porte containers à quelques centaines de mètres, quand on slalome entre les casiers des pêcheurs pour éviter de se prendre les cordages dans l’hélice, quand mon père écoute en fronçant les sourcils le bruit du moteur, quand un canadair frôle le mât pour remplir ses cales devant notre nez…
Bref, sur le bateau, je me sens bien. J’aime entendre le bruit des vagues qui tapent sur la coque, le mouvement de la houle qui ne s’arrête jamais ; en gros : je suis bizarre !
Les traversées qui durent plusieurs jours me permettent de faire des choses que j’aime bien comme :
- ne pas travailler mes cours (il est impossible de tenir en place plus de 2 secondes)
- regarder plein de films
- dormir tout le temps
En résumé, le bonheur pour une feignante comme moi.
Mais il y a des inconvénients :
- faire attention à ce que l’on mange : le régime, l’horreur !
- servir ses parents quand l’un est anesthésié par un médicament pour ne pas vomir et que l’autre n’est pas apte à se lever.
THE END
sarah
genial, sarah, me encanta tu texto!
RépondreSupprimerCierto! con esos padres no se puede ir a ningún sitio... ¡jeje!
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