dimanche 22 août 2010

Pepino al puerto

On ne  traverse pas Gibraltar tous les jours, et le quotidien reprend très vite ses droits sur l’exceptionnel : tout comme l’homme des cavernes, le navigateur mange, transpire, cherche sa pitance journalière, est confronté chaque jour à de nouveaux challenges qu’il doit relever...

Instants choisis dans la vie de trois navigateurs pas du tout solitaires :

La lessive (pour ceux qui n'auraient pas compris le titre)


Le marché (paniers multicolores et multi-usages en vente chez Bricomarché, 8 €)


La motivation pour aller au marché


La résolution du problème technique (où l’on voit comment l’homme moderne, dans une situation extrême, retrouve les gestes ancestraux)







El paseo (où il ne sera pas dit que nous négligeons l'exercice physique)


Exactement le genre de bateau que l'on préfèrera ne pas croiser

le même, derrière un immeuble...



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La suite sur la mer...

lundi 16 août 2010

Le grand passage


La chance des amateurs (ou des innocents) était avec nous : le passage du détroit de Gibraltar, première véritable difficulté de notre voyage,  s’est déroulé comme dans un rêve, très loin de tous les scénarios que j’avais imaginés.






Partis de Marbella vendredi matin 13 août à 7 h (déjà un signe…), nous étions au large de Gibraltar vers 13 heures, mer d'huile, légère brume ; le rocher un peu dans le brouillard, entouré de cargos au mouillage qui attendaient comme les poids-lourds devant la frontière française un dimanche soir, l'autorisation d'entrer dans la baie ou de passer le détroit, on ne sait pas. Et puis l'entrée dans la baie, un peu inquiets au début, cernés que nous étions par ces mastodontes de ferraille, pratiquement tous au mouillage aussi, très impressionnants comme des gros toutous qui finalement se laissent facilement apprivoiser : alors nous avons slalomé entre ces grosses carcasses pour entrer dans Marina Bay, premier et sûrement dernier port anglais où nous accosterons.







Le rocher vu du sud, au premier plan, le phare et la mosquée





Marina Bay



Petit tour rapide de la ville, sorte de pâle reflet d’Eurodisney, mâtiné de relents de Pas de la Case, avec ses bureaux de tabac et ses boutiques d’électronique, et, en supplément, des pubs et des cabines téléphoniques rouges. A chaque croisement, une statue en bronze représentant un valeureux soldat à différentes époques, nous rappelant les glorieux faits d’arme de l’armée britannique dans ce stratégique poste avancé de la péninsule ibérique. Nous ne sommes pas allés voir les singes… avec déjà le sentiment d’avoir fait le tour du sujet.
Le Samedi 14 août, 9 heures, appliquant à la lettre les instructions nautiques, nous traversions la baie d’Algésiras pour nous poster exactement, trois  heures après la pleine mer, au bord du détroit et entreprendre sa traversée. Le vent était avec nous, dans la bonne direction et la vitesse idéale pour ne pas contrarier les vagues. Trois heures plus tard, nous contournions le phare de Tarifa, pointé sur l’Afrique, pour remonter, déjà, de l’autre côté de l’Espagne, celle dont j’ignorais presque l’existence avant de préparer notre voyage.

Le rocher sous les nuages



Vers la sortie de la Baie d'Algésiras


Phare de Tarifa


Quelques remous, un peu d’écume sur la crête des vagues capricieuses, un sentiment d’urgence, celle d’avancer avant que le courant nous soit contraire, et puis le cap vers Barbate, premier port de plaisance qui nous accueillerait après cette journée particulière, marquée par cet exploit, modeste, mais inscrit pour toujours dans notre petite légende personnelle.  

dimanche 15 août 2010

Les merveilles de la mer

Les Iles Baléares, nous y sommes encore allés cette année mais cela ne me dérange pas parce que ces îles sont toujours aussi belles et sauvages. Et même si elles sont toujours les mêmes, elles nous réservent a chaque fois des  surprises merveilleuses. 
Et je suis certaine qu'il n'existe aucun autre endroit, qui puisse  ressembler aux Baléares.


















                                                          Sarah.

mercredi 11 août 2010

"Le premier jour du reste de notre vie"

Le début de notre grande aventure (un an au iles Canaries avec notre voilier Bettyzou) n'a pas commencé quand nous sommes partis le 10 juillet de Port Leucate mais quand nous avons quitté nos amis qui étaient à bord du voilier "Fare Enough".
                                                                                                                                                         Sarah.