Ici, rien à voir avec la banane. Même si l’arbre décrit ci-dessous à tout du bananier.
Il s’agit là d’un platanier.
Ne pas confondre avec le platane qui ne fait pas de bananes.
Fruit entre tous, symbole des Canaries, il a fait sa richesse jusqu’à aujourd’hui, c’est le «platano canarias». Il recouvre une grande partie des bords de côte ; gourmand en eau et en chaleur, il s’étiole dès qu’il monte en altitude. Chaque arbre ne fournit qu’un régime pendant son existence qui dure un an. Il est coupé après fructification, mais déjà, à sa base, un rejet est prêt et le remplacera.
Au sein des plataneraies cohabitent tous les stades de développement, semble-t-il de façon anarchique, mais qui permettent d’étaler la récolte tout au long de l’année, avec l’aide de serres de forçage pour les périodes hivernales.
N’hésitez plus à consommer les « platanos canarias » à toutes les sauces :
Platano verde : faire cuire les « platanos verdes » avec la peau pendant vingt minutes. Les peler, les couper en rondelles, les faire dorer cinq minutes dans une poêle avec un peu de beurre demi-sel. Poêler un magret saignant avec du poivre vert frais, retirer le de la poêle. Dégraisser en partie le jus, verser 20 cl de crème fraîche, laisser lier. Servir en assiette après avoir découpé les magrets en tranche et napper de sauce verte.
Platano Split : prendre un platano mûr mais ferme. Le couper en deux dans une coupelle longue. Mettre une boule de glace vanille, de nata et de chocolat. Napper à l’aide d’un chocolat Valor chaud.
(recettes exclusives pour Bettyzou.blog, à utiliser avec précaution).